Coup de gueule : réseaux sociaux, développement personnel & grossesse
Hello les amis, j'espère que vous allez bien ! Moi et mon petit bidou vous souhaitons la bienvenue dans cette vidéo. J'ai l'impression d'avoir un bide à bière ! En tout cas, je suis ravie de vous retrouver dans cette vidéo qui n'était pas du tout prévue, où j'ai simplement envie de venir autour d'un thé donc posez-vous, installez-vous, préparez-vous un bon petit thé, un café, un chocolat chaud; tout ce que vous voulez (ou un thé glacé si vous êtes dans le sud !). Ici j'ai préparé le petit plaid à côté parce que franchement… c'est pas encore l’été ! Et puis comme je n'ai absolument rien préparé pour cette vidéo, ça va être très spontané. Comme d’habitude, j’ai envie de partager avec vous de manière complètement naturelle tout ce qui me traverse l’esprit en ce moment.
J'hésitais au début. Je me suis dit que j’allais juste faire une story sur Insta, puis j’ai penché pour le podcast mais ça résonnait pas, et puis je me suis dit que je ferai une vidéo, un live sur Insta… Enfin bref, jusqu'à ce que je ressente (je sais pas pourquoi) que ce serait beaucoup plus juste de faire une vidéo ici, sur YouTube. Et comme ça faisait longtemps qu'on n'avait pas fait un épisode “Autour d'un thé”, eh bien nous voici, nous voilà !
Je ne sais pas du tout ce qui va ressortir de cette vidéo comme c’est spontané. J’ai mis “coup de gueule” dans le titre mais c’est des petits coups de gueule avec toujours plein de bienveillance et d’amour évidemment ! En tout cas, je trouve qu'en ce moment, ça brasse beaucoup, ça bouge beaucoup. Je trouve qu’il y a une grande ambivalence entre plein de choses et je voulais simplement un petit peu papoter de tout ça avec vous. Vos ressentis sont toujours les bienvenus ! Je sais que je ne réponds pas aux messages sur YouTube parce que j'ai juste pas le temps (sinon je passerais mes journées à ça) mais je vous lis, ça c'est sûr et certain !
Ma vie en mouvements
Alors, par où commencer ? Je ne sais pas comment vous vous sentez en ce moment mais pour ma part, il y a beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de remises en question. C’est sûr que quand on quand on porte la vie en soi… En fait, on la porte tous en soi ! Mais quand, en plus de ça, on a un petit être qui grandit, je trouve que la vie est encore plus forte et ça nous ramène vraiment à notre essence, au cœur de nous-mêmes. C’est absolument magnifique et on ne s'ennuie pas ! J’ai comme l’impression que ça m’aide à éplucher encore des couches de l’oignon, à enlever tout ce qui n'est plus essentiel, à désencombrer et retirer le superflu. C’est vraiment ça en fait. Du coup, c'est vrai que ce n'est pas toujours confortable parce que je sens que, pour le moment, je suis vraiment dans une phase de déconstruction de plein de choses et je vois la reconstruction, je la sens ! Je sens et perçois pas mal de choses mais en même temps, c'est un peu cette sensation dont je parle souvent dans les différents programmes d'accompagnement ; cette sensation d'être dans un sas, un entre-deux. Où on se dit “OK, là, je sens qu'il est temps de lâcher l'ancien et d'aller vers le nouveau” mais c'est comme si on s'agrippait encore un petit peu à certaines parts de nous. On n’ose pas encore tout à fait aller là où on a envie d'aller parce que c'est l'inconnu. Forcément qui dit inconnu, dit toujours certaines peurs aussi, qui sont là mais sont souvent aussi un peu illusoires.
Donc il y a beaucoup de mouvements et actuellement, je sens profondément que j'ai besoin de prendre des vacances. Pas que je bosse comme une tarée (parce que ça fait quatre mois que je suis très, très au ralenti évidemment) mais en tout cas, j’ai vraiment besoin de déconnecter complètement des réseaux. Je pense que je vais probablement faire ça pendant deux semaines - une semaine, c'est sûr mais peut-être même deux semaines ! Pour vraiment revenir me focaliser sur mes envies, mes besoins profonds, ce qui moi m’anime et me fait vibrer, même si je le sais mais je vous explique un petit peu là où j'ai envie de vous emmener à travers cette vidéo. Parce que je trouve qu'en ce moment, on est encore plus encombré par l'extérieur. Mais encore une fois, c’est notre responsabilité de se laisser happer par ça ou pas : on est bien d'accord, il ne faut pas encore faire le vilain petit canard ou la victime qui subit la société. Vous voyez ce que je veux dire !
Des réseaux sociaux qui perdent en profondeur
On va commencer avec le sujet des réseaux sociaux. Mon premier petit “coup de gueule” mais c'est surtout une observation. Après, attention : tout est à nuancer dans ce que je vais vous dire parce que je suis pas là pour venir broyer du noir et mettre la faute sur sur quelqu'un d'extérieur… J’observe simplement et je pose des mots ici. Et on va aussi voir le bon côté parce qu’il y en a toujours un. C’est toutes ces polarités qui font que cette vie est si nuancée et que nous sommes des êtres complètement multi-facettes. On a tout en nous. On est tout à la fois ! Pour revenir aux réseaux sociaux, je sens profondément un besoin de faire une pause par rapport à ça parce que, quand je vois comment Instagram tourne, je me dis “Mais où va-t-on ?”. J’ai l'impression que toutes les plateformes aujourd'hui se ressemblent. C’est devenu TikTok partout ! Et aujourd’hui, on est face à cette espèce de tourbillon de contenus fast food comme j’appelle ça. Il faut que ça aille vite, que ce soit court, rapide. Il faut mettre des sous-titres parce que sinon, les gens qui ne mettent pas le son n’écoutent pas ce qu’on dit. En fait, je trouve qu’on perd complètement la profondeur des choses. Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut tout arrêter ! Moi je fais des réels sur Instagram parce que je m’éclate à faire ce genre de contenus courts mais ça, c'est qu'une petite partie de ce que je propose.
Aujourd'hui, je discute avec beaucoup d'amis entrepreneurs et on se rejoint tous un peu sur ces observations. On se demande ce qu’il se passe, où est-ce qu’on va avec ça. C’est vraiment pas évident pour nous… Enfin, je vais parler à la première personne parce que là, je suis seule avec vous mais donc, je ne suis pas influenceuse. Je suis thérapeute, je suis formatrice et je suis auteure. Et j’utilise les réseaux pour diffuser mes messages, pour faire bouger les choses aussi et vous emmener dans ce mouvement de la vie. Donc j'utilise ça avant tout dans cette optique-là, avec cette intention derrière. Et forcément, je crée aussi du contenu, ce qui fait de moi une créatrice de contenus. C’est par ce biais-là, entre autres, que j’aime faire fleurir ma créativité. Mais on constate vraiment qu’aujourd’hui, quand on écrit un post et qu’on passe une heure à poser les mots, finalement, personne ne le voit. Parce qu'aujourd'hui, quand on ouvre le fil d'actualités, on n'a que des publicités, que des suggestions de comptes qu'on ne suit pas ! Et moi-même, actuellement, quand je vais sur Instagram, j'ai même plus envie de consommer du contenu parce que je ne vois quasiment pas les personnes que je suis réellement. On est vraiment poussés à fonctionner sur des contenus courts, sur du rapide. Je trouve ça vraiment horrible parce qu'on est en train, encore une fois, de conditionner et formater les futures générations. Si on n’a pas le temps, il faut que ça aille vite ! C’est une accumulation d’informations et on ne laisse même pas infuser, on n’intègre plus rien ! On est juste là, à consommer.
(Alors je vais enlever mon sachet de thé quand même… donc pour ceux qui veulent savoir, c'est une infusion à l'hibiscus, comme ça vous savez tout ! Mais je vais l’enlever sinon ce sera imbuvable.)
Du coup, on est clairement dans ce système de surconsommation et on est poussé à ça. C'est tellement dommage car avant, chaque plateforme avait son identité. Sur YouTube, on venait voir des vidéos un peu plus longues. Puis il y avait les plateformes de podcasts, Instagram avec des posts ou vidéos. À l'époque, il y avait aussi les blogs, les vlogs… plein d’outils et de manières de proposer du contenu ! Là, on dirait que tout s’uniformise à nouveau sur ces différentes plateformes et je trouve ça bien dommage. Et moi maintenant, j’ai parfois la sensation de travailler dans le vent et ça remet vraiment beaucoup en question. Je sens qu’il y a beaucoup de choses qui vont, à mon avis, se poser et déposer, parce que moi, j’aime justement aller en profondeur. J’aime vous partager du contenu de qualité où j'ai pris le temps ! Après, il y a aussi des choses qui viennent rapidement. On est tout ça à la fois et n’oubliez pas que je ne suis pas là pour mettre dans des cases, loin de là. En tout cas, moi je suis vraiment en train de me repositionner par rapport à tout ça et je sais déjà plus ou moins où j’aurai envie d’aller quand je reprendrai en 2023.
Pour moi, c'est clair que j'ai envie d'être beaucoup plus à votre contact. J'ai envie d'aller en profondeur, de recontacter l'humain encore plus.
Aller au gré de ses envies
Et pourquoi je viens partager tout ça ? Parce que j'ai tellement envie de vous inviter, de NOUS inviter à rester connectés à nos envies, à comment on a envie d'inspirer, de partager et d'être, tout simplement. Je vous parle des réseaux sociaux mais on peut vraiment transposer ce que je suis en train de vous dire à tous les domaines de la vie. On peut se positionner en se disant “Attention là, on est en train de tous nous pousser vers une direction mais est-ce que moi j'ai vraiment envie de prendre ce chemin ? Est-ce que je ne voudrais pas plutôt prendre celui qui va vers la droite ?”. Vous voyez ? J’en parle beaucoup en ce moment mais il s’agit vraiment, encore et toujours, de rester profondément connectés à qui l’on est, à sa vision, ses valeurs, ce qu'on a envie d'incarner, ce qu'on a envie de partager avec le monde. Pas faire ce qu’il serait bien de faire ou ce que l’on attend de nous parce que du coup là, si on reprend les réseaux sociaux (mais à nouveau, on peut appliquer ça à tout), on attend de nous de créer du contenu et il faut en plus suivre des tendances de musique qui, désolée mais, la plupart du temps, je trouve qu’elles sont vraiment pourries ! Parce que tout le monde les utilise et on en a ras-le-bol d'entendre 10 millions de fois la même musique ! Et finalement, quand on laisse place à notre créativité, on remarque que ce n’est pas vu.
Je ne parle pas de tout ça pour vous dire que c’est important le nombre de vues ou d’abonnés. On s’en fout complètement, on est bien d’accord ! Mais c’est juste que, aujourd’hui sur Instagram, pour voir les personnes auxquelles on est abonnés, donc qu’on suit à la base, il faut entreprendre cette démarche de les mettre en favoris. C’est quand même du délire, franchement ! Je ne sais pas ce qu’il va se passer mais je pense qu’il y a beaucoup de choses qui vont se déconstruire et c'est aussi le reflet de tout ce qu’il se passe dans notre monde finalement. Parfois, je me dis que c'est quand même fou parce que, malgré ce qu'on a traversé ces deux dernières années, ça a certes généré un peu de changements et de prises de conscience mais on reste quand même dans cette espèce de tourbillon où tout doit aller vite, où il faut toujours plus et c'est pas assez et on doit être productif etc. J'ai vraiment profondément envie, encore une fois, de vous ramener et de vous poser un instant. En fait, il y a 10 millions de discours et moi je vous partage le mien qui n’est pas du tout la vérité absolue. Ce n’est que ma vision et il y en a qui vont dire “Oui, mais il faut évoluer avec son temps ! Si tu es sur les réseaux, il faut que tu suives tout son mouvement !”. Bah non en fait. Parce que j'ai pas du tout envie, ça ne me parle pas, ça ne résonne pas. Alors je préfère suivre mon envie du moment et si je veux poster un contenu court, je le fais parce que j’en ai envie. Mais si j’ai envie de prendre le temps de faire une vidéo d’une heure ou d’être en live, de prendre le temps avec vous, je le fais aussi. J’ai vraiment juste envie de vous inviter à rester connectés à ça en fait, car quand on fait les choses parce qu'il faut les faire ou parce qu'on nous a dit de les faire, je ne suis pas sûre que ça fonctionne vraiment non plus. Je trouve ça vraiment triste en fait et je me demande où est-ce qu’on va avec tout ça.
Évidemment, je vous parle de tous ces sujets mais il y a plein de magnifiques choses qui se passent dans le monde, plein de beaux projets qui voient le jour et puis les réseaux, c’est génial aussi parce que ça nous permet une liberté d'expression, même si on a vu qu'il y avait beaucoup de personnes qui avaient été censurées. Mais en tout cas, ça permet aujourd'hui aussi d'accéder à des informations très précieuses auxquelles on n'avait pas accès avant. Donc il faut pouvoir remettre de la nuance dans tout ce que je dis par rapport à ça. Mais je trouve qu’on va dans des excès. Je ne sais pas si l’être humain a besoin de ça pour se sentir vivant mais il aime aller dans les excès, les extrêmes. Et c’est ce qu’on va voir en bifurquant sur le sujet suivant qui est le développement personnel.
(Je vais quand même boire un p'tit coup, sinon ça va être froid…)
Un développement personnel qui fait culpabiliser
Donc le développement personnel : pareil ! Une Australienne que je suis avait dit que le développement personnel aujourd’hui était devenu comme Big Pharma. C’est devenu de grosses entreprises pharmaceutiques. On peut vraiment comparer ça à cette image-là où il faut toujours plus, aller plus loin, consommer plus de contenu, passer de thérapie en thérapie, de formation en formation, lire une tonne de bouquins, découvrir la méthode qui va être la méthode magique… Je le vois aussi dans les accompagnements : je sens que, chez les personnes que j’ai pu accompagner, ça crée une sorte de pression et de culpabilité aussi finalement, avec toutes ces injonctions qu’il y a aujourd’hui dans la spiritualité et le développement personnel. Je trouve que c’est devenu hyper oppressant.
Tout est parfait : on passe tous par le chemin par lequel on doit passer ! Et moi je sais que j'ai aussi eu cette phase il y a quelques années où j'étais hyper perchée et j'étais à fond dans ce système-là. Aujourd'hui, je vois que ça prend une ampleur encore plus importante, comme s’ils avaient toutes les solutions. Et alors, il y a aussi toujours cette recherche de guérison, de vouloir résoudre tous les problèmes pour devenir complètement pur et être la meilleure version de soi-même. Vous voyez le genre de discours ? En tout cas, j’arrive plus en fait. Je trouve que ça nous coupe de la vie, de la connexion à cette vie qui circule en nous qui est en nous, qui est présente et qui est tellement nuancée… Mais on essaie encore une fois d’aseptiser tout ça et de nous faire croire qu’on doit être LA personne, la “bonne” personne. On peut rebondir sur les émotions : combien de fois par semaine je reçois des messages disant “On m’a dit que c’était quand même mieux d’apprendre à gérer les émotions et à les contrôler”. On essaie toujours d’être neutre. Non mais attends ?! On est des êtres vivants, des êtres émotionnels, des êtres sensibles bordel ! Et j'ai juste envie de vous ramener à ça. Vivons la vie quoi ! On est là pour vivre la vie, expérimenter, explorer. Et à travers le fait de vivre la vie, on grandit, évolue, guérit, soigne. Et encore, la guérison… Alors, moi j'en parle aussi, je dis pas. J’utilise des méthodes qui aident à la libération donc forcément, ça crée une sorte de guérison, de transformation etc. Mais c'est le chemin d'une vie, même de plusieurs vies j'ai envie de dire ! C'est pas une fin en soi. Aujourd’hui, il y a cette obsession, cette pression. On voit des gens culpabiliser parce qu'ils n'ont pas fait une heure de rituel du matin ou parce qu’ils ne méditent pas assez. “Il faudrait que je médite plus…”. Non, mais fais ce que tu as envie en fait ! Est-ce que ça te parle ? Est-ce que tu peux pas méditer d'une autre manière que d'être assis sur ton coussin ?
Un voyage intérieur
J’ai vraiment envie de vous ramener à la vie parce que, bordel, ça fait du bien ! Pour moi, la spiritualité, c'est pas quelque chose qui se passe à l'extérieur où il faut tout à coup vivre une expansion où je dois prouver que j'attire à moi l'abondance et autres. C'est quelque chose qui se passe tellement à l'intérieur de soi. C'est notre essence. Pour moi, c’est être pleinement nous-mêmes et se connecter à la vie, la laisser circuler en nous. La vie, c’est du mouvement donc si on commence à bloquer certains espaces de notre vie et de qui l’on est, vous imaginez la lutte, la résistance ? Et quand on résiste, ça persiste en plus ! Donc c’est de la souffrance, des injonctions… et là, ça ne circule plus en fait. Vous voyez, tout ce que je vous partage là, finalement, c’est intrinsèquement connecté avec le sujet précédent qui traitait des réseaux sociaux. Donc encore une fois, est-ce que je fais les choses parce qu'il faudrait le faire ou est-ce que je reste connecté à mon moi profond ? Qu'est-ce que j'ai envie d'incarner ? Qu'est-ce que j'ai envie d'explorer ? Qu'est-ce que je suis venu vivre ? Il faut déconstruire. Bien sûr, je fais cette vidéo parce que je suis moi-même encore en train de déconstruire beaucoup de choses et de vraiment me reconnecter. Si vous me suivez, vous savez que, pendant de nombreuses années, j'ai vraiment été vraiment dans cet état d’esprit où il fallait bosser comme une dingue, faire ci et ça… Il n’y avait plus du tout de place pour le plaisir. Même si je prends énormément plaisir parce que j’ai pas du tout l’impression de travailler en fait ! Je prends énormément de plaisir dans ce que je fais mais en tout cas, il y avait une énorme exigence. Ça va faire maintenant quand même un an et demi voire deux ans que je vis beaucoup de shifts. Et là, je ressens encore plus le besoin de me reconnecter à la vie, au plaisir de vivre des expériences.
Je reviens toujours sur cette notion de réussite parce qu'on n'est pas là pour réussir la vie. Je le dis tout le temps (ce qui me connaissent, vous allez en avoir marre d'entendre ça !) mais on n'est pas là pour gagner une médaille à la fin de la vie ou un trophée. On s'en fout complètement ! On est juste là pour venir expérimenter. Et à travers ces expériences, on va forcément apprendre, grandir et vivre, tout simplement.
Trouver l’harmonie
Souvent, ce que je dis peut être mal interprété. Je vois les petits coquins derrière qui se disent “Oh génial, je reste dans mon canap’ et je vais attendre que la vie circule en moi”. C’est quelque chose d’intrinsèque. Moi, je fais confiance à la vie, je suis le flow mais je suis à l'écoute profonde de moi-même, de mes envies, de ce qui me fait vibrer etc. Et derrière, je pose une action parce que je respecte ce que j'entends. C'est facile aujourd'hui d'être en conscience et de se dire “Ah oui mon intuition vient de me souffler ça” mais après faut-il encore se demander comment respecter ce qu’on a entendu et poser une action qui va permettre que ça puisse se concrétiser. Donc attention, on est toujours dans cette nuance et cet équilibre. On peut revenir à cette notion de yin yang dont je parle beaucoup dans mon livre Éclosion. Je pense qu’il s’agit de retrouver cette espèce d'harmonie, de danse entre toutes ces polarités, entre tout ce que l'on est. Je ne vais pas m'étaler sur le sujet des entrepreneurs parce que je pense que je vous en reparlerai car je propose un atelier les 23 et 24 juillet : c'est un week-end complet sur “Entreprendre dans le flow”. J’avais justement envie de déconstruire beaucoup de choses dans l’entrepreneuriat et de vous aider à vous reconnecter à vous-mêmes pour créer votre entreprise de manière complètement alignée, que ce soit fluide, que vous preniez du plaisir, kiffiez, vibriez… que vous rayonniez pleinement ! Plutôt que de vous dire “Il faut que je fasse deux réels par semaine, il faut que je tourne une vidéo…”. Non ! On pourrait en parler des heures mais c’est vraiment le message principal que je voulais faire passer pour ce sujet-là. Et le dernier sujet que je voulais aborder…
(Je bois un coup, j’essaie de ne pas faire trop de bruit avec le micro…)
La grossesse scrutée par la société
Donc le troisième sujet que je voulais aborder… Alors, je vais vous donner un exemple : il y a toutes ces injonctions, tous ces “Il faudrait que tu fasses ci ou ça”... Et là, étant enceinte, je peux vous dire que j'en vois passer ! Pas trop non plus évidemment, parce que je pense que j'ai vraiment une chance immense d'avoir une communauté extrêmement bienveillante. Quand je lis vos messages, je suis toujours tellement émue et touchée par votre amour et votre bienveillance ! Je sais très bien que parfois on a peur et c'est un peu de l’ego mais en tant que créateurs de contenu et autres, on se dit “Mince, je vais disparaître trois mois mais je vais tomber aux oubliettes ! Mon business va se casser la gueule ! Tout ce que j'ai créé va disparaître dans l'espace !”. Et tous vos messages disant “Mais repose-toi, prends soin de toi ! Prends soin de ton bébé, on sera là même dans cinq mois, on s'en fout !”. Ça me touche beaucoup ! Et après, il y a quelques petits messages parfois que je reçois comme ça, avec des... Alors, il faut savoir que je suis quelqu'un qui déteste qu'on lui dise ce qu’elle doit faire. J’ai tellement besoin de ma grande liberté, de cette indépendance. Et c'est marrant parce que j'ai reçu deux, trois messages (pas beaucoup hein!) disant “Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, fais une pause”. Finalement, les gens projettent leur propre expérience de la grossesse en racontant “Moi, j’ai pas pu profiter”, “Moi, j’ai vécu ça”, “Moi, j’ai dû rester alitée”. Je sais que ça part d'un bon sentiment, d'une bonne intention et j'ai vraiment juste envie de rappeler plusieurs choses.
Nous ne voyons pas tout !
Première chose : ce qu'on montre sur les réseaux n'est qu'une infime partie de la réalité. Je ne suis pas quelqu’un qui partage beaucoup ma vie privée sur les réseaux parce que c'est un espace avant tout professionnel pour moi, même si c'est avant tout un espace humain évidemment. Donc c'est vrai que si on regarde les stories, on a forcément l'impression que je parle beaucoup de mon travail, de ce que je vous propose, parce que je suis là pour ça avant tout. Je ne suis pas une influenceuse, blogueuse ou autre. Donc ces petits moments, les deux minutes de story, ne représentent pas toute ma journée ! Je voulais juste vous rappeler que c’est qu’une infime partie de la réalité. Et parfois, ça nous fait culpabiliser parce qu'on se dit “Oh regarde sa journée et ce qu’elle est en train de faire” mais vraiment, prenons du recul par rapport à tout ça !
À chacune son expérience
Ensuite, par rapport à la grossesse, je voulais revenir sur toutes ces injonctions qui peuvent vraiment mettre une pression énorme aux femmes enceintes. Ça peut encore une fois créer beaucoup de culpabilité aussi. Alors que, finalement, une grossesse est tellement individuelle ! Il y a des femmes qui vont en effet ressentir ce besoin profond de ne presque pas travailler pendant leur grossesse et de se dire “Je m'occupe que de ça, de la connexion avec bébé, de préparer sa venue”. Elles vont être très connectées à ça. D'autres femmes vont continuer à créer beaucoup et à travailler aussi et c'est OK ! Qui sommes-nous pour dire ce qu’il faudrait faire ou pas ? Pareil pour les “Repose-toi, fais très attention”. Oulala ! Mais en fait, moi ça va, je peux continuer à bouger ! Donc j'écoute mon corps, tout va bien. Soyons en conscience afin de ne pas projeter notre expérience ou nos peurs sur les autres. Disons-nous simplement qu’on a aussi vécu cette expérience mais qu’une autre va la vivre à sa manière. Que ce soit la grossesse, l’accouchement, ou après la manière d’élever ses enfants et la parentalité, je pense qu’il y a toujours des gens pour faire des commentaires. On sera toujours jugées, c’est inévitable. On est des êtres humains, encore une fois, et ça fait partie de qui l’on est aussi. Mais voilà, c’est un petit peu ce que je voulais partager par rapport à ça : ne pas faire culpabiliser. Parce qu’on est enceinte, il faudrait faire trois heures de rituels le matin pour se connecter à bébé… Mais il y a mille et une manières de se connecter avec bébé ! Il y a mille et une manières de vivre sa grossesse ! On revient au fil conducteur de toute cette vidéo : écoutez-vous, suivez ce qui vous anime et faites vraiment table rase du reste.
Alors, je dis pas qu'il faut mettre des œillères et s'enfermer dans une grotte ! Mais informez-vous, renseignez-vous, nourrissez-vous de certains contenus, sujets, informations et autres… Puis, revenez toujours à l’intérieur pour vous reconnecter là ! Demandez-vous ce qui est juste pour vous aujourd’hui. C’est en partie une des intentions des méthodes FLOWNERGY et Bloom Dance : c'est vraiment de ramener à l'intérieur, de se reconnecter à soi et ça permet aussi vraiment de revenir dans les sensations du corps. Je parle souvent de cette boussole corporelle que l'on a là, qui nous permet finalement de sentir si c'est un oui, si ça s'ouvre, si ça pétille. Ou si ça se rétracte, que ça se referme, c'est que c’est plutôt un non. Donc utilisons ça aussi parce que tout est là, à l'intérieur de nous, même si c'est une phrase que beaucoup de gens n'aiment pas entendre !
Bref, je crois que je pourrais rester encore très longtemps avec vous mais je vais vous laisser parce que j'ai un rendez vous téléphonique donc je vais devoir y aller ! Mais en tout cas, c'est un plaisir de partager tous ces sujets, de papoter avec vous autour d'un petit thé. Je ne sais pas du tout comment ça va tourner ici pour moi… Je sens qu'il va y avoir des changements mais là… Je vous dis souvent qu’on alterne : la vie est un mouvement donc on ne peut pas tout le temps être dans des phases de création ou d'action. On a profondément besoin de ces phases d'infusion, de maturation, de repos, pour vraiment nourrir ensuite ces phases d'action, de création etc. Vous voyez ? C'est un mouvement, une vague, donc ne luttez pas. C’est fou parce que, en ce qui me concerne, je vois l’évolution : il y a encore deux ans, je luttais. J’étais là “Il faut que j'y aille !”. Aujourd’hui, je me dis juste “OK, en fait là je sens que j’ai besoin de tout déposer, de créer vraiment beaucoup d’espace”. Et là en plus, le voyage m’aide profondément à ça. Donc voilà, je ne sais pas ce qu’il va se passer, si je reviendrai un peu plus sur YouTube mais en tout cas, il y a une grosse remise en question par rapport à Instagram… Je suis vraiment perplexe par rapport à tout ce qu’il se passe sur cette plateforme et de voir qu’il y a beaucoup moins d’interactions. C’est le soufflé qui retombe. Affaire à suivre !
Merci d'avoir regardé cette vidéo jusqu'au bout (je ne sais pas combien de temps elle dure mais ça risque d'être un peu long !). Merci de tout cœur pour votre présence, pour vos mots quotidiens… Ça me touche très fort ! On se retrouve probablement après les vacances et puis, prenez bien soin de vous, écoutez-vous, soyez vraiment connectés à vos envies, vos besoins, votre cœur, à ce qui fait pétiller votre âme ! Je vous fais de gros bisous et on se dit à très vite, bye !
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